Tomo – Pâtisserie Japonaise – Quartier Pyramides

La pâtisserie Tomo a ouvert depuis quelques mois seulement mais sur les réseaux sociaux je l’ai vu passer de nombreuses fois !

Nichée en plein coeur du quartier japonais, tout proche de la rue Sainte Anne, plus précisément à la Rue Chabanais.

Petit plus de Tomo : la boutique possède deux grandes salles où il est possible de se poser pour déguster leurs douceurs  Le cadre est sobre, épuré, avec des couleurs et matières naturelles… à la japonaise quoi ! 🙂🎌

La particularité de Tomo vient du fait qu’ils proposent des Dorayakis, ces petites crêpes japonaises qui ressemblent à des pancakes et qui sont garnies de azuki (pâte de haricots rouges sucrés).

Mais surtout, la pâtisserie Tomo a décidé de magnifier cette spécialité japonaise en la déclinant en plusieurs versions originales, telle une pâtisserie française sans oublier les fondamentaux du dorayaki, sa pâte à crêpe.

Elles sont cuites à la minute, sur place et sous nos yeux à l’entrée de la boutique.

Puis signées du petit écusson « Tomo » en écriture japonaise.

Les versions classiques sont à 5€/6€ maximum.

Au matcha, à la fleur de sel de Guérande ou encore au yuzu (agrume japonais) et ricotta.

Puis nous trouvons des créations plus élaborées dans l’esprit des classiques de la pâtisserie française et qui dépendent des produits de saison.

Lorsque je m’y suis rendue, fin Janvier, il y avait 4 parfums différents :

• « La Basilique citronnée » :

Une crème au citron frais au parfum du moment. Très fruitée et sans lactose.

• « Le baba au whisky japonais »

Un voyage pour adultes explorateurs entre le sucre noir, la vanille de Madagascar et le shiso rouge. Biscuit imbibé de whisky japonais Nikka « Coffey Grain » aux parfums de pâtisseries.

• « Le Paris-Tokyo »

Praline amande-noisette maison. Fruits secs caramélisés et coeur épicé.

• « L’Opéra Garnier »

Dorayaki au café et ganache au chocolat noir. Eclats de cacao cru. Mystérieux et pourtant familier. Sans lactose.

En dehors des dorayakis nous trouvons également des « wagashi », ces petites pâtisseries traditionnelles japonaises.Il y avait encore leur galette des rois garnie au Anko maison (pâtes de haricots sucrés).Mais je n’avais d’yeux que pour les dorayakis !!!

Nous nous installons et avons succombé à 4 créations différentes.

La basilique citronnée bien sûr ! Certainement celle qui me donnait le plus envie vu mon adoration pour les pâtisseries aux agrumes.

Cette « basilique » est très jolie et pourtant elle est finalement assez simple.

Composée d’une base de crêpe Dorayaki et surmontée d’une crème au citron-yuzu bien jolie. Elle est coiffée d’une autre crêpe dorayaki toute petite sur lequel se trouve l’écusson « Tomo ».

En bouche c’est très léger, bien acidulé et peu sucré. Exactement les bonnes conditions d’une pâtisserie qui sait me séduire.

Étant donné que la crème au citron est moulée, je m’attendais à retrouver une texture quelque peu compacte et gélatineuse mais pas du tout, c’était fondant et crémeux à souhait.

Ensuite, le Paris-Tokyo est bien gourmand grâce aux différentes textures, le moelleux de la pâte à dorayaki, l’onctuosité de la crème pralinée, le croquant des noisettes caramélisées, et son coeur épicé bien dosé et finalement assez discret. Bel équilibre.

Le baba au whisky m’a beaucoup charmée grâce à ses crêpes Dorayakis bien imbibées ! Le whisky japonais Nikka, que j’avais eu l’occasion de goûter dernièrement au restaurant japonais Ko-ishi à Marseille, m’avait quelque peu surprise. Il a en quelque sorte le goût de caramel grâce à ses notes boisées et vanillées. La chantilly apporte fraicheur et légèreté pour sublimer encore plus cette belle création.

Pour finir ce goûter plus que gourmand, c’est au tour du classique dorayaki au matcha à base de deux crêpes garnies de ganache chocolat blanc crémeuse au matcha bio et de azuki (pâte de haricots rouges sucrés)

Bizarrement j’ai trouvé cette version un peu trop sèche par rapport à ce que je m’attendais. On ne sent pas beaucoup le chocolat blanc ce qui ne m’a pas déplut puisque j’avais peur que ça rende cette pâtisserie trop sucrée.

Au final on sent très bien le matcha et la pâte azuki pour mon plus grand bonheur !

Pour une parenthèse douce et dépaysante, c’est chez Tomo qu’il faut aller.

Pour ma part j’y ai mené ma soeur et ma meilleure amie qui ne connaissaient pas du tout ces pâtisseries japonaises, elles ont été plus que conquises et on eu l’impression  de partir un instant au pays du soleil levant.

Je trouve intéressant que Tomo puisse proposer des créations classiques et d’autres qui mêlent France et Japon pour un mariage des saveurs plus que détonnant et plaisant.

Bienvenu chez Tomo !

Tomo – Pâtisserie Japonaise – Quartier Pyramides