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Le Poulpe – Marseille – Vieux Port

Aujourd’hui je vous parle d’un restaurant que je comptais visiter depuis l’été dernier, mais ce n’est que dernièrement que je m’y suis finalement rendue en compagnie de ma petite maman pour un moment complice et gourmand. ^_^

Le Poulpe fait partie de l’association Gourméditerranée, qui, comme je vous le dis souvent, recense plus de 60 tables de Marseille et ses environs.

Le fait qu’il en fasse partie est bien sûr un gage de qualité.

Situé sur le Vieux Port, côté Mairie, Le Poulpe est dirigé par Michel Portos, grand chef Marseillais également aux commandes des cuisines du Malthazar.

Le restaurant a une belle décoration grâce au talent du décorateur Marseillais François Champsaur. Du blanc pour la clarté, du bleu faisant rappel à la mer et à notre beau ciel, de grands miroirs qui agrandissent l’espace, du bois clair, de la corde, des dorures.. On se croirait presque sur un bateau ! D’ailleurs le comptoir et la grande palissade juste derrière ont de jolies courbes arrondies, comme des vagues…

Et pour rappeler que nous sommes à Marseille, c’est le Poulpe qui est mis à l’honneur. Il trône d’ailleurs un cadre qui met en avant une de nos phrases typiques dont on devine l’accent rien qu’en le lisant : « Figure de Poulpe ! » 😉

Notre chef, Michel Portos, était présent tout le long, faisant des allers retours du comptoir, aux tables des clients et bien sûr aux cuisines qui sont ouvertes aux yeux de tous.

Y a rien à dire, j’aime beaucoup le lieu.

Dois-je vous dire que j’ai même eu un vrai coup de coeur pour… les toilettes !! 😮

Allez-y et vous comprendrez. 😉

Pour nous faire patienter, nous avons quelques olives, poivrons et lupins (sortes de fèves) bien marinés et assaisonnés.

Nous avons choisi le menu « Entrée + Plat + Dessert + Verre de vin + café » à 26€. Eh oui.. comme on dit telle mère telle fille, aussi gourmande l’une que l’autre. 😉

Nous avons tout choisi différemment afin de goûter à un maximum de choses (un autre réflexe de gourmande).

Tout d’abord une salade de poivrons, fondants à souhaits, bien huilés et légèrement sucrés. L’assaisonnement manquait un peu de « peps » à mon goût.

La deuxième entrée était divine : une crème au riz avec une sorte de rillette de champignons.

Ici c’était tout le contraire, du poivre au moulin (de Sichuan ?) était bien présent et titillait mes papilles avec bonheur. Cette entrée avait du « chien » grâce au poivre et contrebalançait bien avec la douceur de la crème et de la « rillette ».

Puis les plats sont arrivés avec nos verres de vin. Un rosé pour la « Mama » et blanc pour moi.

Mon plat : Un parmentier d’agneau…Une cassolette entière et très chaude m’est servie. C’est généreux et ça me plait.

La purée est dense et gratinée à la chapelure, j’adore ça.

C’est bien chaud, exactement comme on doit servir ce genre de plat, c’est réconfortant, d’autant plus quand on plonge la fourchette pour découvrir l’agneau, fondant, qui se détache et à la sauce tomate, ce genre de sauce tomate pas trop présente, juste ce qu’il faut et dont la cuisson a du cuire lentement, tellement que toute l’acidité s’est évaporée pour offrir une sauce un peu sucrée. Je me régale.

Ma maman s’est laissée tenter par les rougets et sa poêlée de légumes verts.

Les rougets et leurs belles couleurs rendent ce plat de poisson très beau.

Et en bouche c’est tout aussi « beau ».

Enfin vient les desserts, un tiramisu pour moi, la grande fan de cette douceur.

Celui du Poulpe est léger, légeeeer.. Tellement aérien qu’on a l’impression d’entendre un « pshhhh » en y plongeant sa cuillère.

Les biscuits ne sont pas très fort en café ce que j’apprécie. Un équilibre parfait pour une douceur qui vous envahira.

Et enfin la belle surprise : la salade de fruits. Le truc que je ne prend jamais, mais ma maman avait envie d’une touche fraiche et légère après ce copieux repas.

Arrivée sur la table elle ne fait pas vraiment rêver, classique je dirais…