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Saon – Cafe de 茶音 – Fukuoka

Avant de continuer vers le deuxième épisode de mon merveilleux voyage au Japon, je continue la liste des adresses que j’ai préféré à Fukuoka, notre première ville visitée ! 🙂

Le Cafe de 茶音 (Saon) était à deux pas de notre appartement, nous l’avons découvert un matin, c’était le moment idéal pour y aller et prendre un petit déjeuner en terrasse, car c’est précisément leur terrasse qui a attiré notre oeil.

Une grande terrasse tout en bois.

Mais ce qui a surtout attiré MON oeil à moi, c’est cette pancarte présentée à l’extérieur du café.

Des gâteaux, un « slogan » en français, des café art latte, des glaces… C’est décidé, on rentre découvrir l’intérieur ! 😉

Une grande salle s’offre à nous avec un coin « salon de thé » où l’on peut s’installer dans des fauteuils colorés.

Et face à ces fauteuils se trouve… un présentoir à PÂTISSERIES !!! 😀

Mais quelles pâtisseries ! Des petits bijoux, plus beaux les uns que les autres ! 🙂

Avec des petites pancartes indiquant leurs prix (très raisonnables pour la qualité déjà visuelle de ces douceurs), leurs noms (en français of course !) et certainement leurs compositions, cette fois ci en japonais.

Mais les pâtisseries parlent d’elles mêmes rien qu’en les observant. Je dégaine mon appareil photo et prend plaisir à tout capturer ! J’étais surprise de trouver ces très anciennes pâtisseries françaises les tartes « conversation » qui avaient été mises en avant dans l’émission « le meilleur pâtissier » sur M6 dans l’épreuve des pâtisseries d’antan oubliées que Mercotte aime tant.

En plus je les trouve très belles ! Il y a même des bouchées salées comme ces petits pains au fromage, hmmmm….

Il y avait aussi des vitrines réfrigérées présentant de très beaux cakes en tous genres, toujours avec des petites pancartes et leurs noms en français. Même pas 10€ pour un de ces longs cakes aux visuels soignés. Ici, encore il y a des choix salés ! 🙂

De magnifiques bacs à glace de la marque « Vito » (une enseigne de glaces italiennes très connue au Japon) nous mettent l’eau à la bouche, avec des couleurs chatoyantes et qui attisent notre curiosité.

Ce jour là, c’était notre dernière journée à Fukuoka, nous n’avons pas été trop gourmands, car il y a toujours des petites merveilles à découvrir à chaque coin de rue.

Nous nous sommes installés en terrasse, sous un beau soleil et avons pris juste un gâteau et une boisson.

Le choix fut cornélien, mais nous avons jeté notre dévolu sur le gâteau baptisé « Montagne à la fraise » au joli visuel.

La dégustation était encore plus belle, c’est en fait une sorte de quatre quart surmonté de meringue flambée de couleur rose.

Le cœur du gâteau est rempli d’une sorte de délicieuse marmelade de fraise.

Et ce qui m’a vraiment frappée, c’est le goût du quatre quart, à la croûte noire presque cramée sous la meringue, et qui donnait une saveur de gâteau d’antan fait maison. En le dégustant j’avais l’impression d’être projetée dans le passé et de manger le gâteau de ma grand mère… C’était réconfortant, simple mais tellement loin des pâtisseries actuelles et encore plus des pâtisseries japonaises !

Le pâtissier a su mettre en avant le goût simple des pâtisseries françaises de notre enfance tout en le revisitant de manière intelligente. Et surtout on est à mille lieux du Japon, mon esprit était de retour en France en dégustant cette douceur.. C’était très bizarre et très appréciable en même temps.

Je garde donc un merveilleux souvenir de cet instant.

Comme il faisait déjà très chaud ce matin là, nous avons accompagné ce gâteau avec un lait fraise soda, c’est à dire un lait fraise pétillant ! Original et bien bon, ça a titillé nos papilles et ça se mariait très bien avec notre douceur même si d’un coup on était moins dans le souvenir d’enfance avec le côté pétillant. Les saveurs sont également assez chimiques mais tout de même appréciables.

Il faut savoir que Saon propose pas mal de thés et de cafés de qualité qu’ils mettent largement en avant sur leur page Facebook.

Et le petit moment magique de la fin c’est lorsque le pâtissier est venu nous voir sur la terrasse à la fin de notre dégustation. Nous l’avions certainement intrigué car avant notre commande j’ai passé un moment à m’exclamer devant ses créations et à TOUT prendre en photos.

Lorsqu’il nous a demandé d’où on venait et que nous lui avons dit « La France » ses yeux se sont mis à pétiller, c’est un réel passionné de notre belle pâtisserie, et de voir des français passer dans son établissement le remplissait de joie.

C’était réconfortant de le rencontrer et de voir son visage s’éclairer en nous parlant.

Un bien beau moment passé au Cafe de 茶音, je ne manquerais pas d’y retourner dès que j’aurais l’occasion de revenir à Fukuoka et croyez-moi, je le ferais dès que possible ! 😉